ARIANE ZELSKA

LA TRIOMPHALE HISTOIRE DE VENITIENNE LA ROUGE ET SON SUBLIME EXORCISME

CONTE.OPERA.CALLIGRAPHIE ................................................................................................................................................................................................................................... Voici la présentation qu’avait écrite Ariane Zelska : Auteur des textes, calligraphies, couleurs… Ce conte calligraphié est né le trois Janvier mille neuf cent quatre vingt dix huit, crée sur les cendres du té, et de l’équerre, à l’age de quarante ans.... « La Triomphale Histoire de Vénitienne la Rouge » est mon premier travail. Il symbolise mes noces avec la couleur, les encres, les pinceaux. Ce livre est un faire-part de naissance. J’aimerais l’exposer sous votre égide, loin des tractations mercantiles. Au geste simple de la couleur, répondrait le geste ample de votre main ouverte dans l’espace, pour le seul Amour de l’Imaginaire, et de la Poésie, ces vertus essentielles, fondement de l’équilibre, et nourrissant notre Humanité, dans ce qu’elle possède de plus humble et de plus noble. Dans un instant, vous lirez les voix des personnages habitant cette fable. Ecrite à votre intention, elle tisse la trame anecdotique du vrai livre peint sur Velin format Jésus (58/78) avec encres mélangées à des pigments spéciaux. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Ariane est décédée le 21 Juin 2002 et nous a laissé cette magnifique oeuvre d’art. Nombreux sont ceux, parmi vous, qui espéraient pouvoir revoir son travail ou en acquérir un exemplaire, c’est aujourd’hui possible. Vous pouvez commander le coffret de l'oeuvre en format A4 ou bien les pages de votre choix en format A4 ou A3. Pour cela, il suffit de me contacter : Michel Pogorzelski, tel 06 86 65 20 51 ou michelpogo@free.fr ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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C’est une histoire que je dirai. C’est une histoire qu’on entendra. C’est une histoire que je dirai comme il convient qu’elle soit dite, Et de telle grâce sera-t-elle dite qu’il faudra bien qu’on s’en réjouisse.
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La Triomphale Histoire de Vénitienne la Rouge et son Sublime Exorcisme
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Un ancien conte pour enfants raconte que la princesse Vérité a des yeux de feu si brûlants que seul un voyageur au cœur véritablement pur pourra les contempler sans rester pétrifié dans l’instant pour l’éternité.
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Masqué derrière l’apparence du monde qui se donne, l’Apparaître dévoile alors son énigme. Il est là debout, terrifiant, car la lumière aveugle autant qu’elle éclaire.Tapie dans son ombre, nous épie la peur de vivre inscrite au cœur de tout être humain, face à la destinée.Ceux qui choisissent d’aller à sa rencontre savent que ce chemin en forme de couloir, dont les murs se resserrent, conduit tout au bout, là où un souffle immense, une douceur de feu et de sang tourbillonne dans l’air pur comme un éclat de rire. Et il en est toujours ainsi !!!
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Dans notre ville théâtre, scène de toutes les impostures masquées, nous sommes les gardiennes du jardin de « Vénitienne la Rouge ». Méfiance envers les dangers que recèlent votre cœur, défiance envers les désirs trop ardents qui torturent, nous voilant l’essentiel. Avant chaque partance, tout voyageur de l’amour devra respecter l’ordre éternel des lois de l’univers. Il lui faudra prendre garde de rechercher, combattre, puis occire le dragon de son âme. Lorsque sa tête reposera entre vos mains, alors viendra…
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…inespéré tant espéré, l’Etre dont les yeux ont la couleur de l’eau et l’intensité du feu. Sa présence deviendra évidence. Vous saurez le reconnaître entre mille car sa parole est légère et s’il chante, c’est en roulant les « R » comme les oiseaux en liberté dans la lumière.
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Vénitienne heureuse riait et chantait ALLEGRETO , LEGERATO. Pourquoi les miroirs ont-ils des bras ? Pour mieux t’attraper mon enfant ! Pourquoi les sirènes sans voix ont-elles des jambes ? Pour mieux courir dans la soie et dans les plumes probablement !….
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Vénitienne écrit une lettre au Destin: Etroite est notre vie, Immense l’étendue du monde, Plus vaste sera notre rire.
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Mensonges L’Imposteur Voyageur lut la lettre, il héla Vénitienne à sa fenêtre. Vénitienne ! Etes-vous belle comme votre ville ?
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J’ai la beauté de ceux qui ont cessé de se mentir. Mon visage a les traits de l’âme immobile ayant fixé jusqu’à l’aveuglement sa noirceur pour ensuite, du coin de l’ongle, la gratter et la râper à en faire perler le sang de l’enfance. J’ai la beauté de ceux qui ont traversé le désert, seuls sous le soleil implacable des mots, avec pour unique nourriture, le sel de leurs larmes. J’ai le visage lavé, les mains ensanglantées, Dieu m’a arraché les paupières et pourtant jamais mon rire ne fut si clair, ployant l’Univers en son creux.
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Statique la falaise brute, froide la bouche trop longtemps close sur elle-même. Etroit le sentier conduisant au jardin de Vénitienne. Le marbre est lourd comme le sont les douleurs tant d’années murées. Le bronze brûlant et doré, tel un sang de lumière, coule dans nos corps, lorsque le cœur bat si fort car…
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…L’homme-acteur mimant le chercheur, arrachant avec peine les blocs de pierre énormes se trouve soudain devant la porte. Immensité lourde de la clé de bronze permettant de franchir le néant de la lumière. Il est bien entendu que cette parcelle d’or antique est surmontée en son faîte d’un cœur moucharabieh.
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Oooooh !!! Quel joli tissage, patience des mots sans chaîne et des lettres sans trame. Résille songe pour mieux se prendre dans les dentelles de soufre du désir … L’homme et la femme diables s’encerclent, se cernent, se parent de peintures, petits signes rouges, petites calligraphies incertaines, asymptotes joueuses du « Soleil de Possession » face à la « Lune de Passion ». Les légèretés sont sournoises. S’amuser à les suivre, l’âme ou le cœur voilé, c’est ignorer leur poison sortilège, puissance supérieure au pouvoir des mains. Oooooh !!! O douceur Venimeuse de l’Homme Imposteur lorsqu’il piquera la femme rêveuse à l’endroit du cœur ….
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Tes lèvres, Amour, tes lèvres gardiennes de mes pensées seront délivrances de mes craintes. Les mains suivent les lèvres. Collision nocturne de l’étreinte. Le vent balaie le vide de la nuit, le vent enflamme les caresses, la douceur d’un songe, flamme ouverte sur la folie d’une liberté. Lentement l’encre rouge des mots entonne la mélopée éternelle du monde : pulsion, sang noir…. Et nos pieds joints esquissent la chaleur silencieuse des attentes en route pour une renaissance. Très vaste, si proche et si loin, le désir impérieux brûle sa corde, tendant l’arc léger de nos ventres, et de nouveau un printemps ensoleillé décrit le mouvement souple des regards sur la peau neuve. Tes cils, Amour, donne moi tes cils, je t’offrirai alors les miens …. Et le petit pinceau de lumière écrira des couleurs roses.
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Au cœur de l’homme, l’avidité du désir fond sur sa proie aussi soudain qu’un aigle fond sur l’élue d’un soir … Que la flamme des chandelles s‘allume au passage de cet ouragan mystique, et que Dieu bénisse cette ferveur sublimée. Dans son miroir, une Dame aux yeux clos fixe sa conscience endormie, toute entière abandonnée au merveilleux de ma parole ardente. Moi, l’habile Escroc-Navigateur , je prendrai soin d’accrocher la clef des songes autours de ses poignets, tel l’authentique « Cavaliere-Servante ». Ainsi tout de douceur et de feu mêlés, se lèvera « Vénitienne la Rouge » le souffle sacré des noces initiatiques. Seul le Diable, roi des imposteurs, veille en silence …. Serait-il invité ?
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Apportez mes cristaux dorés Et mes verres couleur de songe Que notre amour se prolonge En des parfums exaspérés (d’après Albert Samain)
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« La fièvre est en Vénitienne comme la cartouche de dynamite est dans la roche »  (d’après Maurice Barrès)
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Toi Moi Noces  Au plus loin de nous fut gravé jadis ce souffle
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TRAHISON